Allaiter & sevrer dans les meilleures conditions

Nos conseils pour bien allaiter son bébé

• Une bonne prise du sein est essentielle : En effet, si bébé n’est pas bien placé, vos mamelons risquent de vous faire mal. Votre nouveau-né doit se retrouver presque ventre à ventre avec vous, son menton s’appuyant contre votre sein.
• Laissez votre bébé établir son propre rythme : Ne le restreignez pas sur la durée et le nombre de tétée. Au départ très nombreuses, les tétées diminueront au fil du temps et deviendront régulières.
• N’hésitez pas à changer de position, de façon à ce que vous soyez toujours installée confortablement. Assise ou couchée, n’oubliez pas que bébé doit se tenir face à vous pour bien prendre le sein.
• Changez de sein à chaque tétée pour bien vider le lait maternel. Vous pouvez aussi proposer les deux seins lors d’une même tétée, mais attendez qu’il relâche le premier de lui-même. En effet, le lait est d’abord limpide et clair pour étancher sa soif, puis s’épaissit et s’enrichit en minéraux par la suite.
• Lorsque votre bébé a fini de se nourrir, placez-le à la verticale contre votre épaule pour qu’il puisse faire son rot.
• Avant de remettre votre soutien-gorge, attendez que vos seins soient bien secs afin d’éviter toute irritation.

Votre bébé peut-il devenir intolérant au lactose ?

Le lactose est le principal sucre que l’on trouve dans le lait des mammifères. Il contribue à l’absorption du calcium sur les os, au bon développement du cerveau et protège le tube digestif du nourrisson. On en trouve deux fois plus dans le lait maternel que dans le lait de vache. Dès la naissance, une enzyme nommée lactase est présente dans les intestins du bébé pour transformer le lactose. Il existe de très rares cas où le bébé naît sans lactase. Comme il ne peut pas digérer le lactose, il lui faudra du lait artificiel sans lactose. Mais hormis ces cas exceptionnels qui sont détectés dès les premières tétées, l’intolérance au lactose touche rarement les nourrissons. Elle survient le plus souvent après l’âge de 5 ans et surtout à l’âge adulte. Elle provoque des diarrhées persistantes, d’où l’inquiétude des parents lorsque bébé présente des selles liquides. Mais si le nouveau-né a plus d’un mois, a toujours été allaité, a pris du poids et grandit bien, il ne peut pas souffrir d’une intolérance au lactose. Il faudra alors consulter un médecin pour chercher une autre cause de ces diarrhées.

Quand doit-on arrêter d’allaiter son bébé ?

Le sevrage est le passage de l’allaitement maternel vers un allaitement artificiel au biberon ou à l’alimentation diversifiée. La durée de l’allaitement dépend de plusieurs facteurs propres à chaque famille. C’est souvent la reprise du travail de la maman qui incite celle-ci à passer au biberon. Mais certaines femmes allaitent leur bébé jusqu’à 6 mois, voire plus.

L’idéal étant de suivre le rythme de bébé et d’arrêter au moment où il le fait ressentir à sa mère. Mais arrêter d’allaiter son bébé peut être difficile psychologiquement. Pendant plusieurs mois, seule la mère pouvait nourrir son bébé. Enfin, il ne faut pas arrêter d’allaiter du jour au lendemain. Allez-y progressivement, en remplaçant une tétée par un biberon ou, si le nourrisson est plus grand, par une purée de fruit ou de légume. Votre lactation diminuera au fur et à mesure et ainsi vous ne souffrirez pas d’engorgements.

Il est toujours très difficile d’arrêter l’allaitement. Aussi bien pour bébé que pour la maman. Par sevrage on entend le mot séparation de cette fusion maman/bébé. C’est pourquoi il est important d’effectuer cette étape progressivement en utilisant l’alimentation mixte. Les premières tétés devant être remplacées sont celle où l’afflux de lait y est le moins productif (en général celle dans l’après-midi). Commencez par présenter un biberon pour celle du « goûter » par exemple.

Au fur et à mesure vos seins diminueront la quantité de lait ce qui permet de ne pas avoir affaire à un changement physique trop brutal de votre poitrine qui pourrait laisser des vergetures. Le rôle du papa est aussi important afin de vous soutenir vous aussi à « couper le cordon ». Par exemple pour les tétées du soir ou de la nuit : demandez lui de se lever pour aller donner le biberon ou bien même de recoucher l’enfant dans son lit sans que votre présence perturbe l’envie de l’enfant à téter.